Home » ailleurs (Page 3)

Category Archives: ailleurs

Adrien MARTIAS au LaM

dans l’exposition “CHERCHER L’OR DU TEMPS – surréalisme, art brut, art naturel, art magique”

Adrien MARTIAS
A. Martias, ancien matelot, a été interné dix ans à l’hôpital psychiatrique de Sotteville-lès-Rouen de 1932 à 1942, dans un pavillon de sécurité. À partir de 1937 et jusqu’à sa mort, il a entrepris de sculpter les moellons du mur d’enceinte de la cour dans laquelle les malades du pavillon Pinel étaient autorisés à sortir, quelques heures chaque jour. Martias a exécuté une centaine de bas-reliefs, tous différents, dont une quarantaine a été préservée grâce au docteur Beauroy.

Adrien MARTIAS, pierre calcaire (1938-1942)
Adrien MARTIAS, pierre calcaire (1938-1942)
Adrien MARTIAS, Homme au chapeau melon, pierre calcaire (1938-1942)
Adrien MARTIAS, Oiseau, pierre calcaire (1938-1942)
Adrien MARTIAS, Oiseau, pierre calcaire (1938-1942)
Adrien MARTIAS, pierre calcaire (1938-1942)
Adrien MARTIAS, Tortue qui nage, pierre calcaire (1938-1942)
Adrien MARTIAS, pierre calcaire (1938-1942)
Adrien MARTIAS, Homme au chapeau melon, pierre calcaire (1938-1942)
Adrien MARTIAS, Homme qui tombe, pierre calcaire (1938-1942)

L’Aracine

Chronologie de l’histoire de L’Aracine :

  • 1971 : annonce de la donation de la collection d’art brut de Jean Dubuffet à la ville de Lausanne (Suisse)
  • 1975 : le déplacement géographique des collections de Dubuffet, effectif en 1975, provoque chez Madeleine Lommel (1923-2009) « un sentiment d’indignation qui se transforma en un désir fou : celui de poursuivre l’aventure sur le sol français ».
  • 1978 : Madeleine Lommel et une amie de longue date, Claire Teller, rencontrent Michel Nedjar avec lequel elles commencent à constituer une collection d’art brut qui prend une véritable ampleur au début des années 1980.
  • 1982 : fondation de L’Aracine, une collection d’art brut, dirigée par Madeleine Lommel jusqu’en 2009.
  • 1984-1996, la collection est présentée au public à Neuilly-sur-Marne.
  • 1986 : la direction des Musées de France confère à L’Aracine la qualité de musée contrôlé.
  • 1995 : la demande est faite au musée d’art moderne Lille Métropole (le LaM) d’accueillir la collection en ses murs.
  • 1997 : une grande exposition de la collection est organisée au LaM
  • 1999 : intégration de L’Aracine au LaM de Villeneuve-d’Ascq (la collection comporte plus de 3 900 œuvres de 170 artistes).
  • 2009, le musée de Lille Métropole organise une grande exposition hors les murs de la collection à l’Institut national d’histoire de l’art de Paris.
  • 2010 : L’Aracine devient la plus grande collection publique d’art brut présentée en France.
1982 : Inauguration du Musée de l’Aracine à Neuilly-sur-Marne. Les fondateurs de l’association sont Madeleine Lommel, Michel Nedjar et Claire Teller (ici avec André Robillard).
https://christianberst.com/ressources/historic

Nombre de grands créateurs d’art brut sont présents dans cette collection, dont :

  • André Robillard
  • Aloïse Corbaz
  • Henry Darger
  • Madge Gill
  • Augustin Lesage
  • Adolf Wölfli
  • Carlo Zinelli

ancien site :
http://laracine.free.fr/ – dernière mise à jour 01.03.2010


L’Aracine est une Collection d’Art brut fondée en 1982 par Madeleine Lommel. Elle est intégrée au LaM de Villeneuve d’Ascq depuis 1999 et comporte plus de 3900 œuvres de 170 artistes. C’est, depuis 2010, la plus grande Collection publique d’Art brut présentée en France.

Une chanson qui déchire !

https://fr-fr.facebook.com/Astereotypie/

La suite là :

https://www.youtube.com/channel/UC2-DbmgT33Pk6L_WgVjfeFA

et aussi là :
https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/l-energie-positive-des-dieux-documente-le-projet-musical-singulier-astereotypie-emmene-par-cinq-jeunes-autistes_5335300.html

Avec un regard juste et profondément humain, ce film de Laetitia Møller déjà récompensé dans plusieurs festivals nous plonge au coeur de leur processus créatif – septembre 2022

“Astéréotypie, terrain d’expression thérapeutique devenu proposition artistique remarquable, a déjà donné lieu à trois albums, dont le dernier, Aucun Mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme, a paru en avril. Ce film en immersion de Laetitia Møller, qui éclaire avec élégance un pan méconnu du handicap et en dit long sur le pouvoir de l’art et de la créativité partagé par tous, est tout simplement bouleversant.”

La Fabuloserie a 40 ans

Le Monde en parle (et en reparle : samedi 11 février 2023) :

“Il y a quarante ans, l’architecte Alain Bourbonnais (1925-1988) et son épouse, Caroline (1924-2014), ouvraient au public ce qui était jusque-là leur maison de campagne, à Dicy (aujourd’hui Charny-Orée-de-Puisaye), dans l’Yonne. Cet anniversaire, que fête judicieusement la Halle Saint-Pierre, à Paris, est un bel hommage à une aventure familiale (leurs filles continuent d’animer le lieu) qui a débuté par la découverte, en 1946, de l’exposition d’art brut organisée par Jean Dubuffet à la galerie parisienne Drouin. L’annonce, en 1971, par le même Dubuffet que sa collection allait se réfugier en Suisse, à Lausanne, incita Bourbonnais à prendre le relais, avec la bénédiction du maître. Il ouvrit d’abord une galerie, l’Atelier Jacob, consacrée à ce qu’il préférait nommer « l’art hors-les-normes », dont il semble avoir été le meilleur client.
Soutenue par le regretté critique Michel Ragon (1924-2020), exposée par Suzanne Pagé en 1978 à l’ARC, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris sous le titre « Les Singuliers de l’art », la collection des Bourbonnais est donc en partie visible par le public parisien, assez, on l’espère, pour lui donner l’envie, aux beaux jours, d’aller la voir dans ce lieu magique qu’est Dicy.”

Harry Bellet
« La Fabuloserie », Halle Saint-Pierre, Paris. Du 25 janvier au 25 août 2023.
Hallesaintpierre.org

https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/01/06/les-expositions-a-ne-pas-manquer-en-2023_6156803_3246.html


La Fabuloserie, à la Halle Saint-Pierre : une bouffée d’art frais

11/02/2023 – Le Mode – Harry Bellet

Le musée parisien d’art brut expose la collection d’œuvres hors norme, surprenantes et fantasques d’artistes ordinaires issue de la maison-musée d’Alain et Caroline Bourbonnais.
Dans un monde de l’art où se multiplient les noces crapuleuses (art et luxe, art et argent, art et spéculation, art et statut social), il y a de temps en temps des bouffées d’art frais. Et aussi des oasis. La Halle Saint-Pierre, à Montmartre, est de celles-là. Tout comme La Fabuloserie, à Dicy (aujourd’hui Charny­-Orée-­de-­Puisaye), dans l’Yonne. La première permet à la seconde d’hiverner dans la capitale, en attendant son ouverture annuelle au printemps et tout l’été. Et les habitués de la seconde seront bien inspirés de visiter la première : on y montre des œuvres qui ne sont que rarement sorties des réserves.
Ce qu’on nomme ici l’art frais, l’artiste Jean Dubuffet (1901-1985) l’avait baptisé « art brut ». Il tenait à ce terme au point de tenter, intellectuellement, d’en faire une marque déposée. Lorsqu’il annonça, en 1971, que la collection qu’il en avait constituée – dans son cas plutôt des productions d’aliénés – allait trouver, devant le désintérêt des autorités françaises, refuge à Lausanne (Suisse), l’architecte Alain Bourbonnais (1925-­1988) et son épouse, Caroline (1924­-2014), décidèrent de prendre le relais. La correspondance entre les deux hommes, publiée en 2016 (Collectionner l’art brut, avec une présentation de Déborah Couette, aux éditions Albin Michel), montre que cela ne s’est pas fait sans frictions.
Notamment parce que Bourbonnais avait eu l’idée saugrenue de créer d’abord, en 1972, une galerie, l’Atelier Jacob, sise à Paris dans la rue du même nom. Or l’ancien marchand de vin qu’était Dubuffet ne pouvait supporter (même s’il l’achetait à vil prix, et peut-être aussi pour cela) qu’on fasse commerce de cet art-là. Idée saugrenue aussi, tant chez l’un que chez l’autre, parce que Bourbonnais qui, pour éviter les colères fameuses de Dubuffet préféra au terme « art brut » celui d’« art hors-les-normes », fut le principal sinon le seul client de sa boutique.
Lorsqu’il mit la clé sous la porte en 1982, pour ouvrir La Fabuloserie dans sa maison de campagne, il pouvait toutefois s’enorgueillir d’avoir, avec la complicité et le soutien de son ami le critique Michel Ragon, envahi l’Institution : en 1978, Suzanne Pagé montrait au Musée d’art moderne de la Ville de Paris une exposition conçue à leur initiative sous le titre « Les Singuliers de l’art » : 350 œuvres prêtées par Alain et Caroline Bourbonnais. Ce fut l’une des rares, sinon la seule manifestation consacrée par un musée français à cet art à nul autre pareil.
Si ce sont souvent des gens simples, leurs productions sont généralement d’une complexité inouïe
Pourquoi ? Parce qu’il est l’ouvrage de femmes et d’hommes du commun. Pas toujours malades mentaux, pas toujours autodidactes – Alain Bourbonnais lui-même, tout diplômé d’architecture qu’il ait été, a réalisé des sculptures d’une sauvagerie et d’un humour décapants –, mais toujours portés par un besoin plus grand qu’eux, celui de créer, de donner une forme à leurs mondes intérieurs. Le monument en la matière, c’est le Palais idéal du facteur Cheval, à Hauterives (Drôme). Un autre est installé et visible à Dicy, c’est le Manège de Pierre Avezard (1909-1992), dit Petit-Pierre, garçon vacher de son état et auteur d’un des automates les plus surprenants et les plus vastes du monde, doté d’engrenages que l’on croirait pensés par un ingénieur du paléolithique.
On découvre, à la Halle Saint-Pierre, les œuvres de cinquante artistes qui ont quelques caractères communs. D’abord, si ce sont souvent des gens simples, leurs productions sont généralement d’une complexité inouïe. Rares sont celles (ou ceux) qui, comme Marie Rose Lortet, tracent des épures (les siennes font songer à des modélisations en 3D, mais elle les réalise avec des fils de laine) dans l’espace. Non, le plus souvent, on est dans la profusion, la démesure, mais aussi le grotesque, mieux, le gargantuesque, car ce qui caractérise généralement tous ces gens, c’est l’exubérance et la générosité. De nos jours, c’est réellement réjouissant.

« La Fabuloserie ». Halle Saint-Pierre, 2, rue Ronsard, Paris 18e. Jusqu’au 25 août 2023.

https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/02/11/la-fabuloserie-a-la-halle-saint-pierre-une-bouffee-d-art-frais_6161386_3246.html

La maison aux coquillages

“Ils nous ont dit que c’était de l’art, mais nous… on n’y croit pas.”

Siouville-Hague (50) –

“M. Clément était chaudronnier dans la région parisienne. A son départ en retraite, il décide d’agrémenter sa maison de vacances avec des coquillages. Durant dix ans il fabrique chez lui personnages et ornements qu’il ramène dans sa voiture, à Siouville.” https://www.siouville-hague.com/patrimoine/
Photographie de J.-F. GUILLOU, 08/2021
Photographie de J.-F. GUILLOU, 08/2021
Photographie de J.-F. GUILLOU, 08/2021
France 3 Bretagne – 31 mai 2020 /
A Siouville-Hague dans le Cotentin, au détour d’un petit sentier menant à la plage, se trouve une ancienne petite maison de pêcheur entièrement décorée de coquillages. Décorée, n’est pas le bon terme. On est là en présence d’une véritable œuvre d’art, ce qu’on appelle de l’art brut, comme le palais du Facteur Cheval, ou la maison Picassiette…

et la suite, en juillet 2021 :

https://fr-fr.facebook.com/france3bretagne/videos/la-petite-maison-aux-coquillages/217553520259464/

A Siouville-Hague dans le Cotentin, au détour d’un petit sentier menant à la plage, se trouve une ancienne petite maison de pêcheur entièrement décorée de coquillages. Décorée, n’est pas le bon terme. On est là en présence d’une véritable œuvre d’art, ce qu’on appelle de l’art brut. Monsieur et Madame Clément, originaires de la région parisienne, ont acheté cette maison lors d’un séjour en mai 1968, fuyant l’agitation. A leur retraite, ils ont commencé à la recouvrir de coquillages…

BLANC, un spectacle de Sébastien Wojdan

Le Musée Art et Déchirure s’associe au Cirque-Théâtre d’Elbeuf pour vous présenter BLANC,
un spectacle de Sébastien Wojdan les 3 et 4 février 2023.

L’artiste nous fait voyager dans les méandres de son esprit et de ses obsessions,
pour une plongée au plus profond de l’âme humaine.

A l’occasion de la réouverture du Musée Art et Déchirure le 25 mars 2023, venez découvrir en avant-première une sélection d’œuvres issues de la collection du musée. Elles seront exposées dans les coursives du Cirque-Théâtre aux dates de représentation du spectacle.

https://www.cirquetheatre-elbeuf.com/spectacle/blanc/1656

L’évadé du MANAS

Un film de Philippe Jullien – Les membres de l’équipe de tournage ont donné vie à une marionnette, réalisée avec la compagnie Drolatic Industry, qui se balade à travers les œuvres du MANAS…

Découvrez le film d’animation réalisé par Philippe Jullien lors de sa résidence au MANAS | Musée d’Art Naïf et d’Arts Singuliers au mois de septembre 2021. Ce film a été réalisé en stop motion avec des adultes de l’Adapeï 53, association parentale qui accompagne les personnes en situation de handicap mental.

https://www.youtube.com/@lesmuseesdelaval7414/videos