Notice du catalogue Art et Déchirure 2017
“Est, Ouest, Nord, Sud. Mes sculptures sont l’équation du silence, de la patience et de la solitude. J’ai erré longtemps au cœur des villes. Le sens est venu après. Un jour j’ai porté mes errances urbaines vers d’autres bords, d’autres milieux pour découvrir les forêts, les montagnes, les océans. Ces longues marches se matérialisent au fil de mes récoltes. Je travaille avec les rebuts de la nature. Il y a des
souches, des racines, des algues, du tissu, des métaux, des os, des cheveux…Puis j’ai centré mes récoltes dans un monde tangible. Cela a donné naissance à des sculptures. J’ai alors quitté le spectacle vivant pour saisir dans mes mains mon propre langage. Mes errances et mes récoltes étaient le trésor silencieux d’une guérison. Je suis nomade, le monde résonne. J’éprouve aussi le paysage en créant des formes architecturales à grande mesure. Pour ces travaux je suis accompagnée, aidée, il m’arrive aussi de réaliser cela toute seule. La plupart du temps je travaille sans radio sans musique sans rien d’autre que le bruit de mes obsessions. Ce que je ramasse m’offre une vision.Puis elle se transforme en inspiration. Quelque chose se passe à la mesure de mes gestes et du temps, elle bouge, me remue. Je tente alors au mieux d’être à son écoute, d’être dans ces choses à priori mortes au cœur du vivant.”Est, Ouest, Nord, Sud. Mes sculptures sont l’équation du silence, de la patience et de la solitude. J’ai erré longtemps au cœur des villes. Le sens est venu après. Un jour j’ai porté mes errances urbaines vers d’autres bords, d’autres milieux pour découvrir les forêts, les montagnes, les océans. Ces longues marches se matérialisent au fil de mes récoltes. Je travaille avec les rebuts de la nature. Il y a des
souches, des racines, des algues, du tissu, des métaux, des os, des cheveux…Puis j’ai centré mes récoltes dans un monde tangible. Cela a donné naissance à des sculptures. J’ai alors quitté le spectacle vivant pour saisir dans mes mains mon propre langage. Mes errances et mes récoltes étaient le trésor silencieux d’une guérison. Je suis nomade, le monde résonne. J’éprouve aussi le paysage en créant des formes architecturales à grande mesure. Pour ces travaux je suis accompagnée, aidée, il m’arrive aussi de réaliser cela toute seule. La plupart du temps je travaille sans radio sans musique sans rien d’autre que le bruit de mes obsessions. Ce que je ramasse m’offre une vision.Puis elle se transforme en inspiration. Quelque chose se passe à la mesure de mes gestes et du temps, elle bouge, me remue. Je tente alors au mieux d’être à son écoute, d’être dans ces choses à priori mortes au cœur du vivant.”
http://doucemirabaud.blogspot.com/
“Comédienne ayant abandonné un métier-passion, Douce Mirabaud se consacre désormais, en autodidacte, à la création plastique. Ayant toujours aimé récupérer et manipuler les matériaux naturels, elle imagine des œuvres hors-les-normes, souvent dérangeantes, parfois agressives, toujours chargées d’un contenu émotionnel exacerbé. L’artiste travaille avec les rebuts de la nature : ronces tissées, bambous assemblés par des fils barbelés, os insérés dans des souches, racines brodées de ses propres cheveux.”
Notice du MANAS (extraits)