« J’aime bien la famille des Singuliers parce qu’elle permet une très grande liberté d’expression. Les images me viennent comme des rêves, comme des songes. Mon travail est donc devenu une peinture d’émotions et de sensations. »
Dans le travail de Virginie DESCURE, la mort côtoie la vie, et le tragique se décline sur le mode de l’humour grinçant. Dans Les Yeux plus gros que le ventre, le slip fait visage et la bouche est un orifice qui peut servir à la fois d’entrée et de sortie, et renvoyer à un autre orifice que l’effet désigne et situe sans ambiguïté. La boucle est bouclée. Ce ventre est notre monde (peint comme une planète à feu et à sang) et ses yeux sont comme des étoiles qui se meurent. À la fin tout se termine.
Jean-François Guillou