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Monthly Archives: janvier 2023

Pascal SAINT-VANNE dit VLADIMIR

Pascal SAINT-VANNE dit VLADIMIR, né en 1956 à Verdun (Meuse)

https://www.vladimir-peintre.fr/

autodidacte – instinct – sans calcul – sans théorie – sans a priori – sans souci de plaire – sans message – écorché – souffrance – douleur – passion – frénésie – sensibilité – amour – humour – peintre –

VLADIMIR, sans titre, collection Musée Art et Déchirure

Article du catalogue du Festival Art et Déchirure 2016 :

« Vladimir Saint-Vanne étreint à cœur les talismans de la haute peinture, et ses œuvres vives, brutales et crues, sont autant d’implacables cicatrices, arrachées du dedans à la mort-vie. Et celui qui sait créer sait aussi écrire. Mots qui traversent le langage et recréent la langue.
Les tendresses saccagées de la peau fouillent l’insondable opacité. On dirait des plaques d’abîme, des mémoires de plaie, et des surgissements accablants de vérité transgressée, et de sincérité nue. Sensibilité sans barrière surgie sans limite de nos lointains cachés. Le tout autre, halluciné et vrai, blesse l’univers entier de la toile.
Innombrable autoportrait fracassant le miroir aveugle de tous les Narcisse de la modernité. La prise de risque est insensée, et son humanité saisissante.
Vladimir Saint-Vanne ose brûler les surfaces. Ce créateur des extrêmes est un dur-à-peindre. Un récalcitrant. Il creuse des trous dans la peinture. Il ne craint pas la sanglance vitale. Œuvre broyée d’art et de vie.
Sous l’étendue, couve la fragilité des grands fonds. L’art vit de ces braises chaudes. »
>> Christian Noorbergen

 

Collection : VLADIMIR

Pascal SAINT-VANNE dit VLADIMIR, né en 1956 à Verdun (Meuse)

https://www.vladimir-peintre.fr/

autodidacte – instinct – sans calcul – sans théorie – sans a priori – sans souci de plaire – sans message – écorché – souffrance – douleur – passion – frénésie – sensibilité – amour – humour – peintre –

VLADIMIR, sans titre, collection Musée Art et Déchirure
VLADIMIR, sans titre, collection Musée Art et Déchirure
VLADIMIR, sans titre, collection Musée Art et Déchirure
VLADIMIR, sans titre, collection Musée Art et Déchirure
VLADIMIR, sans titre, collection Musée Art et Déchirure

Article du catalogue du Festival Art et Déchirure 2016 :

« Vladimir Saint-Vanne étreint à cœur les talismans de la haute peinture, et ses œuvres vives, brutales et crues, sont autant d’implacables cicatrices, arrachées du dedans à la mort-vie. Et celui qui sait créer sait aussi écrire. Mots qui traversent le langage et recréent la langue.
Les tendresses saccagées de la peau fouillent l’insondable opacité. On dirait des plaques d’abîme, des mémoires de plaie, et des surgissements accablants de vérité transgressée, et de sincérité nue. Sensibilité sans barrière surgie sans limite de nos lointains cachés. Le tout autre, halluciné et vrai, blesse l’univers entier de la toile.
Innombrable autoportrait fracassant le miroir aveugle de tous les Narcisse de la modernité. La prise de risque est insensée, et son humanité saisissante.
Vladimir Saint-Vanne ose brûler les surfaces. Ce créateur des extrêmes est un dur-à-peindre. Un récalcitrant. Il creuse des trous dans la peinture. Il ne craint pas la sanglance vitale. Œuvre broyée d’art et de vie.
Sous l’étendue, couve la fragilité des grands fonds. L’art vit de ces braises chaudes. »
>> Christian Noorbergen

 

La Fabuloserie a 40 ans

Le Monde en parle (et en reparle : samedi 11 février 2023) :

« Il y a quarante ans, l’architecte Alain Bourbonnais (1925-1988) et son épouse, Caroline (1924-2014), ouvraient au public ce qui était jusque-là leur maison de campagne, à Dicy (aujourd’hui Charny-Orée-de-Puisaye), dans l’Yonne. Cet anniversaire, que fête judicieusement la Halle Saint-Pierre, à Paris, est un bel hommage à une aventure familiale (leurs filles continuent d’animer le lieu) qui a débuté par la découverte, en 1946, de l’exposition d’art brut organisée par Jean Dubuffet à la galerie parisienne Drouin. L’annonce, en 1971, par le même Dubuffet que sa collection allait se réfugier en Suisse, à Lausanne, incita Bourbonnais à prendre le relais, avec la bénédiction du maître. Il ouvrit d’abord une galerie, l’Atelier Jacob, consacrée à ce qu’il préférait nommer « l’art hors-les-normes », dont il semble avoir été le meilleur client.
Soutenue par le regretté critique Michel Ragon (1924-2020), exposée par Suzanne Pagé en 1978 à l’ARC, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris sous le titre « Les Singuliers de l’art », la collection des Bourbonnais est donc en partie visible par le public parisien, assez, on l’espère, pour lui donner l’envie, aux beaux jours, d’aller la voir dans ce lieu magique qu’est Dicy. »

Harry Bellet
« La Fabuloserie », Halle Saint-Pierre, Paris. Du 25 janvier au 25 août 2023.
Hallesaintpierre.org

https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/01/06/les-expositions-a-ne-pas-manquer-en-2023_6156803_3246.html


La Fabuloserie, à la Halle Saint-Pierre : une bouffée d’art frais

11/02/2023 – Le Mode – Harry Bellet

Le musée parisien d’art brut expose la collection d’œuvres hors norme, surprenantes et fantasques d’artistes ordinaires issue de la maison-musée d’Alain et Caroline Bourbonnais.
Dans un monde de l’art où se multiplient les noces crapuleuses (art et luxe, art et argent, art et spéculation, art et statut social), il y a de temps en temps des bouffées d’art frais. Et aussi des oasis. La Halle Saint-Pierre, à Montmartre, est de celles-là. Tout comme La Fabuloserie, à Dicy (aujourd’hui Charny­-Orée-­de-­Puisaye), dans l’Yonne. La première permet à la seconde d’hiverner dans la capitale, en attendant son ouverture annuelle au printemps et tout l’été. Et les habitués de la seconde seront bien inspirés de visiter la première : on y montre des œuvres qui ne sont que rarement sorties des réserves.
Ce qu’on nomme ici l’art frais, l’artiste Jean Dubuffet (1901-1985) l’avait baptisé « art brut ». Il tenait à ce terme au point de tenter, intellectuellement, d’en faire une marque déposée. Lorsqu’il annonça, en 1971, que la collection qu’il en avait constituée – dans son cas plutôt des productions d’aliénés – allait trouver, devant le désintérêt des autorités françaises, refuge à Lausanne (Suisse), l’architecte Alain Bourbonnais (1925-­1988) et son épouse, Caroline (1924­-2014), décidèrent de prendre le relais. La correspondance entre les deux hommes, publiée en 2016 (Collectionner l’art brut, avec une présentation de Déborah Couette, aux éditions Albin Michel), montre que cela ne s’est pas fait sans frictions.
Notamment parce que Bourbonnais avait eu l’idée saugrenue de créer d’abord, en 1972, une galerie, l’Atelier Jacob, sise à Paris dans la rue du même nom. Or l’ancien marchand de vin qu’était Dubuffet ne pouvait supporter (même s’il l’achetait à vil prix, et peut-être aussi pour cela) qu’on fasse commerce de cet art-là. Idée saugrenue aussi, tant chez l’un que chez l’autre, parce que Bourbonnais qui, pour éviter les colères fameuses de Dubuffet préféra au terme « art brut » celui d’« art hors-les-normes », fut le principal sinon le seul client de sa boutique.
Lorsqu’il mit la clé sous la porte en 1982, pour ouvrir La Fabuloserie dans sa maison de campagne, il pouvait toutefois s’enorgueillir d’avoir, avec la complicité et le soutien de son ami le critique Michel Ragon, envahi l’Institution : en 1978, Suzanne Pagé montrait au Musée d’art moderne de la Ville de Paris une exposition conçue à leur initiative sous le titre « Les Singuliers de l’art » : 350 œuvres prêtées par Alain et Caroline Bourbonnais. Ce fut l’une des rares, sinon la seule manifestation consacrée par un musée français à cet art à nul autre pareil.
Si ce sont souvent des gens simples, leurs productions sont généralement d’une complexité inouïe
Pourquoi ? Parce qu’il est l’ouvrage de femmes et d’hommes du commun. Pas toujours malades mentaux, pas toujours autodidactes – Alain Bourbonnais lui-même, tout diplômé d’architecture qu’il ait été, a réalisé des sculptures d’une sauvagerie et d’un humour décapants –, mais toujours portés par un besoin plus grand qu’eux, celui de créer, de donner une forme à leurs mondes intérieurs. Le monument en la matière, c’est le Palais idéal du facteur Cheval, à Hauterives (Drôme). Un autre est installé et visible à Dicy, c’est le Manège de Pierre Avezard (1909-1992), dit Petit-Pierre, garçon vacher de son état et auteur d’un des automates les plus surprenants et les plus vastes du monde, doté d’engrenages que l’on croirait pensés par un ingénieur du paléolithique.
On découvre, à la Halle Saint-Pierre, les œuvres de cinquante artistes qui ont quelques caractères communs. D’abord, si ce sont souvent des gens simples, leurs productions sont généralement d’une complexité inouïe. Rares sont celles (ou ceux) qui, comme Marie Rose Lortet, tracent des épures (les siennes font songer à des modélisations en 3D, mais elle les réalise avec des fils de laine) dans l’espace. Non, le plus souvent, on est dans la profusion, la démesure, mais aussi le grotesque, mieux, le gargantuesque, car ce qui caractérise généralement tous ces gens, c’est l’exubérance et la générosité. De nos jours, c’est réellement réjouissant.

« La Fabuloserie ». Halle Saint-Pierre, 2, rue Ronsard, Paris 18e. Jusqu’au 25 août 2023.

https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/02/11/la-fabuloserie-a-la-halle-saint-pierre-une-bouffee-d-art-frais_6161386_3246.html

Collection : Francis MARSHALL

Francis Marshall est né en 1946 à La Frette-sur-Seine.
Titulaire d’un CAP de sculpteur sur bois. Artiste hors les normes dès 1969 : création de plus de 400 bourrages, sculptures de tissus, de ficelles et de bois. Découvert par Alain Bourbonnais, collectionneur d’Art Brut et ami du peintre Jean Dubuffet, il expose ses bourrages en 1973 à l’atelier Jacob à Paris, au musée d’Art Moderne de la ville de Paris en 1978 et à Londres en 1979 à la Hayward Gallery.
Il crée l’héroïne «Mauricette» exposée à la Fabuloserie, musée d’Art Brut dès 1983.
A partir de 1986, il produit 250 sculptures bourrées avec tables, chaises, buildings, trains, sarcophages, placards et vélos. Dans les années 1990, il réalise plus de 150 peintures avec cadres et écritures. En 1996, il commence à enfermer des peintures dans des placards. En 2009, il conçoit le « Château de la Solitude » avec pavillons attenants (bourrages avec peintures).
Francis Marshall a enseigné à l’école d’Art du Havre de 1977 à 2014.

Francis MARSHALL, Château de la solitude, installation, Musée Art et Déchirure




Notice du catalogue du Festival Art et Déchirure 2017 :

« Le train 31425 s’est arrêté à Sotteville-lès-Rouen, il est sorti de ses rails. Francis Marshall l’a mis en panne. Marshall aime les histoires ; il aime les lettres de réclamations, les chefs de gare, la sexualité rurale, l’heure de la soupe, les gens qui attendent, les maisons abandonnées, les voyages en train, etc. Plusieurs wagons sont immobilisés devant des maisons abandonnées, une stèle en forme de pagode côtoie une salle d’attente et un totem flanqué de hachettes. Tout un amalgame de matériaux patiné par le temps, le soleil et la pluie, est posé là, progressivement sorti de son atelier à ciel ouvert proche de sa maison familiale. Un bourrage oublié de ses truculents personnages s’est trouvé associé à une peinture rappelant les soins médicaux dans un collège de jeunes filles, puis des enfants trouvés sont alignés dans une salle d’attente improbable qui forme une sorte d’inventaire de différentes séries. Ce chemin de fer devant ces drôles de personnages  assemblés avec des portes et autres objets sculptés constituent autant d’images d’un monde désuet et attachant ; Cet embryon de rétrospective, ordonnée par l’artiste en trieur en chef soucieux des associations et des matériaux utilisés, nous invite à découvrir un univers singulier, sensible et figuré, parcouru d’une matière biographique exaltée, détournée et recomposée.
Fils de cheminot, enseignant il y a plus de quarante ans au Collège technique de Pont-Audemer, Francis Marshall rejoignait chaque jour en Solex la longère qu’il habitait au lieu-dit « Le bout des haies » à Trouville-la-Haule, en surplomb de la Seine aux confins de l’Eure. C’est là qu’il a commencé au début des années soixante-dix sa série de « Mauricette » en bourrant des bas avec des chiffons trouvés chez Cléroult, le ferrailleur du coin. Mauricette représentait l’archétype des jeunes filles de la campagne, celles qui prennent le car pour aller à l’école apprendre à coudre et à cuisiner, affublées de leur blouse réglementaire en nylon rose. Traitées avec des physiques ingrats qui renvoient autant aux rudes conditions de la vie en campagne l’hiver dans le froid et la boue qu’à la physionomie de personnages mal habillés, mal soignés et mal nourris, les personnages de Marshall déclinent, non sans poésie et humour, une série de moments choisis d’un univers familial et social frustre : les enfants figés dans leur siège, contraint dans leur condition. Ces sculptures bricolées, souvent dégradées par leur longue exposition à la pluie et au vent ce qui en accentue la fragilité matérielle et existentielle, incarnent une généalogie imaginaire à travers les postures sociales, les allusions sexuelles ou les frictions entre générations ; elles portent des écriteaux indiquant leur raison sociale, sexuée, toponymique ou chronologique. Tel Enfant aux oiseaux, Château de la solitude, Salle d’attente ou telle Maison abandonné (région de Belbeuf) résonnent comme autant d’échos plus ou moins biographiques où l’artiste s’identifie aux « petites gens » selon l’expression consacrée ; ces gens-de-peu mal fagotés aux goûts simples, toujours démodés ; ceux des dispensaires et des salles d’attente venus montrer leurs maladies bénignes ou peu avouables ; ceux des faits divers, amputés de la vie aux physiques ingrats, aux environnements abîmés et aux désirs inassouvis qui rêvent cependant de nouveautés, de voyages lointains et d’aventures sentimentales. Il y a beaucoup de tendresse chez Marshall pour ses personnages, leurs meubles et leurs décors, souvent grotesques mais terriblement humains. En même temps, il n’est pas dupe, derrière les clichés sociaux et conformistes pointent souvent les désirs secrets, les projets contrariés, les rêves inaboutis où chacun peut se reconnaître !
Les peintures qu’il réalise depuis une vingtaine d’année prolongent cet univers où nous sommes invités à toutes les curiosités. Des personnages semblant directement issus d’anciens magazines illustrés ou de romans-photos apparaissent aux fenêtres des wagons ou posent devant des paysages stéréotypés dont le coucher de soleil constitue l’archétype. Chaque fois la peinture est impeccable, claire et précise, alternant aplats et modelés dans une fine couche de couleurs.
Les objets peints ou fabriqués par Francis Marshall sont des présences affirmées, ils renvoient à travers des postures ou des types sociaux aux mythologies familiales et collectives qui jalonnent chacune de nos existences. »


RIEN QUE DES HISTOIRES DE FOUS – ENTRETIEN AVEC FRANCIS MARSHALL SOUS LE VENT DE L’ART BRUT.
Un film de Hervé DELAMARE. 1h 06 mn / 16 : 9 HD / 2019 / Documentaire.
Si l’Art Brut est encore peu connu du grand public, il est au cœur du parcours d’un artiste qui depuis plus d’une cinquantaine d’années est l’une des figures internationales sous son vent : Francis Marshall. Entre décomposition et fertilité, ses objets qu’il nomme les Rembourrés, nous vengent un peu de nos règles éducatives et sociales. Un univers parodique aux confins de l’humour noir, du politiquement incorrect, de l’anti-commercial. Au fil d’un entretien haut en couleur, l’artiste nous raconte les jalons de son parcours jusqu’à sa participation au nouveau musée normand Art et Déchirure, sans compter son implication durant 37 ans en tant qu’enseignant à l’école d’art du Havre.

C’est cet ensemble de témoignages qu’Hervé Delamare, l’un de ses anciens élèves, recueille un après midi de novembre à L’Atelier du Mulet. Le film évoque également des facettes oubliées d’une histoire de l’art incisive. Car si l’Art Brut bouscule joyeusement les repères culturels des années soixante – soixante dix, d’autres mouvements artistiques sont visiblement eux aussi, les folles conséquences d’enjeux qui les dépassent.

La maison aux coquillages

« Ils nous ont dit que c’était de l’art, mais nous… on n’y croit pas. »

Siouville-Hague (50) –

« M. Clément était chaudronnier dans la région parisienne. A son départ en retraite, il décide d’agrémenter sa maison de vacances avec des coquillages. Durant dix ans il fabrique chez lui personnages et ornements qu’il ramène dans sa voiture, à Siouville. » https://www.siouville-hague.com/patrimoine/
Photographie de J.-F. GUILLOU, 08/2021
Photographie de J.-F. GUILLOU, 08/2021
Photographie de J.-F. GUILLOU, 08/2021
France 3 Bretagne – 31 mai 2020 /
A Siouville-Hague dans le Cotentin, au détour d’un petit sentier menant à la plage, se trouve une ancienne petite maison de pêcheur entièrement décorée de coquillages. Décorée, n’est pas le bon terme. On est là en présence d’une véritable œuvre d’art, ce qu’on appelle de l’art brut, comme le palais du Facteur Cheval, ou la maison Picassiette…

et la suite, en juillet 2021 :

https://fr-fr.facebook.com/france3bretagne/videos/la-petite-maison-aux-coquillages/217553520259464/

A Siouville-Hague dans le Cotentin, au détour d’un petit sentier menant à la plage, se trouve une ancienne petite maison de pêcheur entièrement décorée de coquillages. Décorée, n’est pas le bon terme. On est là en présence d’une véritable œuvre d’art, ce qu’on appelle de l’art brut. Monsieur et Madame Clément, originaires de la région parisienne, ont acheté cette maison lors d’un séjour en mai 1968, fuyant l’agitation. A leur retraite, ils ont commencé à la recouvrir de coquillages…