Adrien MARTIAS au LaM
dans l’exposition « CHERCHER L’OR DU TEMPS – surréalisme, art brut, art naturel, art magique »


Adrien MARTIAS
A. Martias, ancien matelot, a été interné dix ans à l’hôpital psychiatrique de Sotteville-lès-Rouen de 1932 à 1942, dans un pavillon de sécurité. À partir de 1937 et jusqu’à sa mort, il a entrepris de sculpter les moellons du mur d’enceinte de la cour dans laquelle les malades du pavillon Pinel étaient autorisés à sortir, quelques heures chaque jour. Martias a exécuté une centaine de bas-reliefs, tous différents, dont une quarantaine a été préservée grâce au docteur Beauroy.














Collection : OXO
Au Festival Art et Déchirure en 2006, 2012 et 2017.

Catalogue Art et Déchirure 2017 :
Et voici les enfants de la lune, les photo-phobiques aux ADN corrompus, mourant de trop de vie, poignardés qu’ils sont de soleils implacables.
Terrés dans leur chambre, contorsions de lumière négative, caméra obscura d’existences rognées, ils boivent le lait de la lune aux mamelles irisées. Tempêtes intérieures, chute des corps, convulsion des murs tagués d’éphélides. Et puis le lit se fait cage dans le maelström des draps vivant leur nuit. Les petits nautoniers en scaphandre attendent, dans la convulsion des barreaux tordus, leurs alter ego d’ombres et de mystères…homo lunaticus dans leur chambre fœtale, caméra terminus, où l’on se demande quand et comment s’en sortir.
Collection : Samuel FAVARICA
https://www.facebook.com/samuel.favarica/
https://www.instagram.com/favarica/
Samuel Carujo Fava Rica dit Samuel Favarica, né en 1971, artiste peintre français vivant à Rouen.
Art graphique, peinture et sculpture, dans la mouvance des arts singuliers, Favarica cultive une approche pulsionnelle symboliste, fantasmatique.

Marie-Jeanne FARAVEL

Née en 1949 en Saône-et-Loire, Marie-Jeanne FARAVEL est une créatrice autodidacte. Elle réside à Rives, près de Grenoble.
« Artiste étonnante et particulièrement féconde, Marie-Jeanne Faravel nous entraîne dans un monde onirique, un monde qui fait la part belle à l’imaginaire certes, mais aussi aux émotions, et finalement à l’humain. Ses dessin suscitent élans et attraits, dialogues et interrogations, au cœur d’un univers de dédales et d’arrondis. Nous trouvons son fil d’Ariane dans l’arrondi de ses traits, arrondis chargé d’humanité, mais aussi de mystères. Cette touche permanente et mystérieuse nous renvoie à une interrogation : que cherche-t-elle derrière ces visages, seraient-ce nos fragilités, nos doutes ou encore les parcelles invisibles de nos identités ? Car, à mi-chemin entre le support et le miroir, son univers semble être un reflet : celui d’une énigme à résoudre, une énigme présente entre les surfaces lisses et les parties souterrains qui habitent ses personnages. Son œuvre est une fenêtre ouverte sur un « autre part », une invitation à la suivre dans les dédales de cet « ailleurs » empli de couleurs et d’expressions. »
C. Lévêque
Catalogue du Festival Art et Déchirure 2016 :
« Il n’y a pas de hasard il n’y a que des rendez-vous. L’histoire de mes poupées commence ainsi : par une belle journée de septembre 2012 alors que je ne cherche rien, je trouve. Poupées abandonnées avez-vous donc une âme ? Blotties les unes contre les autres, au fond d’un carton, parmi mille et un objets en attente d’une autre vie, qu’attendent-elles ? C’est décidé je les adopte toutes. De mes petites mains, aujourd’hui elles revivent.
Avec enchantement ces poupées m’ont fait reprendre contact avec ces outils de création aimés sans fin, les aiguilles, le fil, le tissu, les boutons, la laine … juste pour le besoin et l’urgence de créer et ainsi partager avec vous cette petite parcelle de mon chemin. »
Collection : Marie-Jeanne FARAVEL

Née en 1949 en Saône-et-Loire, Marie-Jeanne FARAVEL est une créatrice autodidacte. Elle réside à Rives, près de Grenoble.
« Artiste étonnante et particulièrement féconde, Marie-Jeanne Faravel nous entraîne dans un monde onirique, un monde qui fait la part belle à l’imaginaire certes, mais aussi aux émotions, et finalement à l’humain. Ses dessin suscitent élans et attraits, dialogues et interrogations, au cœur d’un univers de dédales et d’arrondis. Nous trouvons son fil d’Ariane dans l’arrondi de ses traits, arrondis chargé d’humanité, mais aussi de mystères. Cette touche permanente et mystérieuse nous renvoie à une interrogation : que cherche-t-elle derrière ces visages, seraient-ce nos fragilités, nos doutes ou encore les parcelles invisibles de nos identités ? Car, à mi-chemin entre le support et le miroir, son univers semble être un reflet : celui d’une énigme à résoudre, une énigme présente entre les surfaces lisses et les parties souterrains qui habitent ses personnages. Son œuvre est une fenêtre ouverte sur un « autre part », une invitation à la suivre dans les dédales de cet « ailleurs » empli de couleurs et d’expressions. »
C. Lévêque
Catalogue du Festival Art et Déchirure 2016 :
« Il n’y a pas de hasard il n’y a que des rendez-vous. L’histoire de mes poupées commence ainsi : par une belle journée de septembre 2012 alors que je ne cherche rien, je trouve. Poupées abandonnées avez-vous donc une âme ? Blotties les unes contre les autres, au fond d’un carton, parmi mille et un objets en attente d’une autre vie, qu’attendent-elles ? C’est décidé je les adopte toutes. De mes petites mains, aujourd’hui elles revivent.
Avec enchantement ces poupées m’ont fait reprendre contact avec ces outils de création aimés sans fin, les aiguilles, le fil, le tissu, les boutons, la laine … juste pour le besoin et l’urgence de créer et ainsi partager avec vous cette petite parcelle de mon chemin. »
Collection : Béatrice BABARIT
Béatrice Babarit est née en 1959. Elle fréquente « Artelier » de 2000 à 2012 (ESAT Arc-en-Ciel à Cholet). Elle travaille à l’encre de Chine. Elle commence par peindre un fond à l’acrylique sur papier puis appose sa signature avant de commencer à dessiner. Elle travaille d’après photo (personnelles ou trouvées dans des catalogues de robes de mariées). Elle a quitté Arc-en-Ciel en 2012 pour rejoindre un foyer de vie.
L’œuvre de Béatrice BABARIT a remporté un grand succès au festival Art et Déchirure » de Rouen en 2008.

Collection : Odette PICAUD
« Il y a quelques années, dans une décharge, je tombais sur une boîte à chaussures éventrée autour de laquelle gisaient de vieilles photos, du courrier, des gants et divers documents. Touchée, j’ai tout ramassé. Cette boite appartenait à une dénommée Odette Picaud. Elle ne m’a plus quittée. »

Collection : Paty VILO
https://patyvilo.blogspot.com/
https://www.instagram.com/patyvilo2/
https://fr-fr.facebook.com/paty.vilo/
https://www.lepetitjournal.net/47-lot-et-garonne/2019/05/06/paty-vilo-bas-les-masques/#gsc.tab=0
« Artiste multidisciplinaire, j’ai exploré le Body Art, le Land-art et la sculpture : bronze, argent, terre, céramique et matériaux divers comme le fil de fer. Depuis 2005 je travaille avec le textile.
Mes créations sont des moments de poésie teintée d’humour.
Un humour noir parfois, mais plein de compassion !
Mon matériel de prédilection actuel est la peluche. Elle a l’intérêt de provoquer instantanément une relation affective avec le spectateur.
En deuxième axe je crée des masques en crochet, réminiscence de mon travail de maquilleuse »
Paty Vilo





Notice du catalogue Art et Déchirure 2017 :
« Pour la psychanalyse l’enfance est « la » période de notre vie qui influe sur nos comportements futurs et fait de moi ce que je suis à l’âge adulte. Alors il semble couler de source de créer pour ce nouveau musée un espace où l’on peut laisser surgir ses souvenirs d’enfance.
« Le Jardin de Peter Pan » c’est laisser surgir les souvenirs de tendresse partagés avec nos confidents peluches, nos doudous. Ceux qui ont recueillis nos larmes et nos secrets, supportés stoïquement nos colères et nos angoisses lorsqu’on leur arrachait les bras et sautés dans nos bras pour nos jeux et nos éclats de joie.
Déambuler au milieu de ces peluches suspendues c’est plonger dans nos souvenirs, se laisser envahir par la tendresse et retrouver notre liberté d’enfant. Suspendues dans les arbres les peluches pleureront sous la pluie, grelotterons sous la neige, se dorloteront au soleil et s’exposeront nues sans défenses face aux intempéries comme nous sommes enfants sans défense face aux accidents de la vie… »
L’Aracine

Chronologie de l’histoire de L’Aracine :
- 1971 : annonce de la donation de la collection d’art brut de Jean Dubuffet à la ville de Lausanne (Suisse)
- 1975 : le déplacement géographique des collections de Dubuffet, effectif en 1975, provoque chez Madeleine Lommel (1923-2009) « un sentiment d’indignation qui se transforma en un désir fou : celui de poursuivre l’aventure sur le sol français ».
- 1978 : Madeleine Lommel et une amie de longue date, Claire Teller, rencontrent Michel Nedjar avec lequel elles commencent à constituer une collection d’art brut qui prend une véritable ampleur au début des années 1980.
- 1982 : fondation de L’Aracine, une collection d’art brut, dirigée par Madeleine Lommel jusqu’en 2009.
- 1984-1996, la collection est présentée au public à Neuilly-sur-Marne.
- 1986 : la direction des Musées de France confère à L’Aracine la qualité de musée contrôlé.
- 1995 : la demande est faite au musée d’art moderne Lille Métropole (le LaM) d’accueillir la collection en ses murs.
- 1997 : une grande exposition de la collection est organisée au LaM
- 1999 : intégration de L’Aracine au LaM de Villeneuve-d’Ascq (la collection comporte plus de 3 900 œuvres de 170 artistes).
- 2009, le musée de Lille Métropole organise une grande exposition hors les murs de la collection à l’Institut national d’histoire de l’art de Paris.
- 2010 : L’Aracine devient la plus grande collection publique d’art brut présentée en France.

https://christianberst.com/ressources/historic
Nombre de grands créateurs d’art brut sont présents dans cette collection, dont :
- André Robillard
- Aloïse Corbaz
- Henry Darger
- Madge Gill
- Augustin Lesage
- Adolf Wölfli
- Carlo Zinelli
ancien site :
http://laracine.free.fr/ – dernière mise à jour 01.03.2010
Une chanson qui déchire !
La suite là :
https://www.youtube.com/channel/UC2-DbmgT33Pk6L_WgVjfeFA
et aussi là :
https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/l-energie-positive-des-dieux-documente-le-projet-musical-singulier-astereotypie-emmene-par-cinq-jeunes-autistes_5335300.html
« Astéréotypie, terrain d’expression thérapeutique devenu proposition artistique remarquable, a déjà donné lieu à trois albums, dont le dernier, Aucun Mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme, a paru en avril. Ce film en immersion de Laetitia Møller, qui éclaire avec élégance un pan méconnu du handicap et en dit long sur le pouvoir de l’art et de la créativité partagé par tous, est tout simplement bouleversant. »