2021 : le temps de la “minute singulière” (5)

La minute singulière

Épisode 5 : Paul HÉRAIL (21 avril 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

C’est un détail : Michel GOUTEUX

Michel GOUTEUX, Allégorie du complexe de castration (détail)

Prolégomènes à l’hymen : “Mignonne allons voir si la rose”… Un oculus, des oculi, une perle de rosée, un brin de queue en forme de virgule (virga et non virgo) : sont-ce les fragments d’une scène de crime ? Ou bien une préquelle ?
Abyssus abyssum invocat.

2021 : le temps de la “minute singulière” (4)

La minute singulière

Épisode 4 : CHRISTOPHE (14 avril 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

2021 : le temps de la “minute singulière” (3)

La minute singulière

Épisode 3 : Caroline DAHYOT (7 avril 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

2021 : le temps de la “minute singulière” (2)

La minute singulière

Épisode 2 : Bernard NICOLAS (31 mars 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

2021 : le temps de la “minute singulière” (1)

La minute singulière

Épisode 1 : Catherine LEGRAND (24 mars 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

Alain LACOSTE : artiste singulier

Une vidéo de Patrice VELUT pour le Musée de la Création Franche à Bègles – 2020

Alain LACOSTE (1935-2022) est bien représenté dans le nouvel accrochage de la collection du Musée Art et Déchirure visible jusqu’au mois de mars 2024.

Instagram : la page qui compte

Le musée qui accueille

Le musée est ouvert mercredi, samedi et dimanche de 14 h à 17 h.
Bonne visite !

Automne – hiver : le temps de la collection

Le Musée Art et Déchirure le soir – photographie de Henri LOUIS

UN ART SINGULIER

L’art singulier regroupe des formes d’expression issues du monde du trouble mental, de la marge, de la déchirure de l’être, mais c’est aussi l’art des autodidactes inspirés, des bricoleurs “hors les normes”, des bidouilleurs de l’improbable. Certains y ont consacré une vie entière, d’autres furent des comètes dans la constellation : chacun sa trajectoire. Mais la question, souvent posée, est celle de la cohérence de cet art, du plus petit dénominateur commun entre toutes ces créations, tous ces parcours disparates.

Notre réponse est de dire que l’art singulier n’est pas un “mouvement” artistique qui serait défini par des normes artistiques, mais plutôt une famille incertaine et mouvante : celle des “sans-papiers” du monde de l’art, le monde des parcours atypiques.

L’art singulier, c’est la foire des différences, c’est un doute créatif, un besoin de faire et d’aller, sans qu’on sache où ni pourquoi : envie, nécessité, obsession, pulsion, et plaisir aussi.

MONTRER LA COLLECTION

La collection du Musée Art et Déchirure est exceptionnelle. Elle rassemble plus de 300 œuvres acquises ou offertes par plus de 100 artistes au cours des 30 années d’existence du festival Art et Déchirure, imaginé et lancé en 1989 par Joël DELAUNAY.

Cette collection est à la fois la mémoire de cette aventure humaine et culturelle sans équivalent en France et un legs fait aux générations futures. Après la réouverture du musée en mars 2023 et l’exposition-rétrospective de l’œuvre d’André ROBILLARD (mars-septembre 2023), Joël DELAUNAY a donné carte blanche à Corinne GRABER (traductrice de Kurt SCHWITTERS) pour concevoir le nouvel accrochage de cette collection dans la grande salle du musée.

Elle a choisi de privilégier le dialogue entre les œuvres, la musique des couleurs et le rythme des formes et des matières. Les rapprochements sont intuitifs et sans esprit de système, sans chronologie particulière. Chaque visiteur construira sa lecture de la proposition : ici la sensation prime sur l’analyse, mais elle ne l’interdit pas. Bonne visite à vous !

Jean-François Guillou

Accrochage de la salle 2 – scénographie de Corinne GRABER