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Category Archives: collection

2021 : le temps de la “minute singulière” (3)

La minute singulière

Épisode 3 : Caroline DAHYOT (7 avril 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

2021 : le temps de la “minute singulière” (2)

La minute singulière

Épisode 2 : Bernard NICOLAS (31 mars 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

2021 : le temps de la “minute singulière” (1)

La minute singulière

Épisode 1 : Catherine LEGRAND (24 mars 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

Collection : Cécile PARIS

Cécile PARIS, sans titre, 2014, céramique, 63 x 24 x 24 cm, collection Musée Art et Déchirure

Cécile PARIS a participé au festival Art et Déchirure en 2014 et en 2017.

Notice “Cécile PARIS” sur le site de Campagn’Art-Centre reine Fabiola (Belgique) :

“Cécile est née le 23 mars 1974.
Elle est arrivée à Campagn’Art en 2007 et travaille toute la semaine à l’atelier dessin.
Solitaire dans son travail, Cécile est très attachée à son matériel. Chaque jour elle prend soin de ranger et de mettre, à l’abri des autres artistes, tous ses pinceaux, crayons et pastels.
Elle choisit des thèmes par coup de cœur et réalise des séries, en passant des animaux eux fleurs.
Le format n’a pas d’importance et deux styles s’opposent : soit elle recouvre le support choisi de grands aplats très colorés sertis de larges traits noirs, soit elle crée des petits motifs graphiques juxtaposés.
Devenue une habituée de Campagn’Art, Cécile s’adonne aussi à la céramique. Elle jongle maintenant avec les différentes techniques, selon ses envies, ses humeurs, et passe de la réalisation de plaques décorées à celle de vases de grande envergure. Son travail est bouillonnant et minutieux.”

Collection : Jean-Pierre FRUIT

Jean-Pierre FRUIT, Les Trois Éléments, 2014, collages et acrylique sur toile, collection Musée Art et Déchirure

Jean-Pierre FRUIT, artiste peintre rouennais, présent au festival Art et Déchirure de 2014 et présent dans la collection du Musée Art et Déchirure.

Extrait du catalogue du Festival Art et Déchirure de 2014 :
“L’observation des éléments de la nature, minéraux, animaux et surtout végétaux, nourrit régulièrement mon travail. J’en tire une libre interprétation, souvent tournée vers le symbolique et le fantastique, pour laquelle je laisse à l’observateur le soin de choisir sa propre vision. l’utilise divers procédés techniques, habituels chez les artistes plasticiens : dessin, gravure, pastel, peinture… Il est toutefois une approche particulière, à laquelle je reviens régulièrement : je collecte des objets tirés de la nature, végétaux, minéraux, animaux (ossements, coquillages…) à partir desquels je procède à des collages, associés à la peinture, qui se présentent sous la forme de bas-reliefs, de bannières, de volumes. Ces compositions redonnent ainsi une apparence de vie à des éléments morts, une sorte de travail d’embaumement, qui joue aussi sur le thème ancien des “Vanités”. C’est ce type particulier d’approche plastique, assimilable à une forme d’Art brut, que je présente ici pour le festival Art et déchirure 2014.”
Jean-Pierre FRUIT

Collection : Frank PAULIN

http://www.frankpaulin.fr/FRANK_PAULIN/Accueil.html

Frank PAULAIN, Portrait.

Catalogue du Festival Art et Déchirure 2019

FRANK PAULIN
(1959-2010) Il grandit dans une famille d’artistes. Très jeune il se tourne vers la gravure, le dessin, la peinture. Après les études secondaires, il fera une brève expérience aux Beaux-Arts de Paris. C’est dans son atelier, en autodidacte, qu’il testera jour et nuit différentes techniques (crayon, fusain, huile, encre de chine…) sur différents supports (papier, carton, bois, toiles…) créant ses couleurs à base de pigments bruts. Peintre très productif, inspiré et à l’écoute du monde dans lequel il vit, il donne naissance à des personnages hauts en couleurs, déstructurés, qui nous interrogent, nous charment et nous dérangent parfois. Il fige sur la toile des instants avec une tendresse et une lucidité féroce. Il travaille sur le cadrage, sur l’absurde et nous laisse des œuvres, jamais tièdes, à découvrir, à apprivoiser, à s’approprier.

Collection : Anna MURGIA

Anna MURGIA, sans titre, encre et couleurs sur papier, 44 x 35 cm, collection Musée Art et Déchirure

Anna MURGIA au festival Art et Déchirure :

https://www.rivaisjeanine.com/retour-sur-un-quart-de-siecle-d-ecriture/art-et-d%C3%A9chirure-2002/

Lors de la précédente biennale (2000), Anne Murgia avait proposé des œuvres de tricots, formes polychromes déstructurées, lancées sans relâche en des troncs et des branches torturés par de grands vents, et dans lesquels des personnages apparaissaient en filigrane.

Cette année (2002), la même composition découpée se retrouvait sur ses encres de trois couleurs, rouge, ocre et bleu, aux entrecroisements labyrinthiques noirs, générateurs ici d’une tour penchée ornée de fleurs stylisées ; là d’une sorte de monstre marin sinuant dans des surfaces répétitives ; ailleurs un petit personnage aux yeux vairons d’être dans deux « espaces »à la fois, modestement drapé dans une cape dont la traîne se perd en un foisonnement de petits points noirs comparables à des notes de musiques qui danseraient sur des portées aléatoires…

De sorte que l’artiste semble affectionner ce monde à la fois si anarchique et si géométriquement contrôlé, dont les découpages enlèvent aux êtres qui les hantent toute réalité (au sens humain, bien sûr !) et les rendent difficiles à appréhender dans leur entièreté !

Jeanine RIVAIS

Collection : FEUG

FEUG, Earth over shoot day (God save money), 2014, acrylique sur toile libre, 165 x 142 cm, collection Musée Art et Déchirure

Notice du catalogue du festival Art et Déchirure 2016

FEUG artiste autodidacte rouennais d’origine honfleuraise.
Je me présente comme un peintre/ouvrier, cela s’explique par le fait que je ne vis pas encore de ma peinture et que je survis grâce à de petits boulots.
Ma peinture s’articule autour de phrases choc et autres slogans tel que: « L’homme est un mouton » qui est au centre de mon travail, “peintre/ouvrier en parfait état de marche », « Alea jacta est », « Les cravates ont remplacé les couronnes », « La guerre est le propre de l’homme » etc, qui reflètent un monde au bord du gouffre, en plein bouleversement.Mon travail met en avant la nature bipolaire de l’être humain, la dualité humaine.« Un bien pour un mal , un mal pour un bien », le « Cercle vicieux », le « Sisyphus syndrom » et l’acronyme H.E.U.M qui signifie « l’homme est un mouton » sont quelques un de mes slogans qui jalonnent ma peinture. Ils expriment le fait que l’homme reproduise inlassablement les mêmes erreurs du passé, sans tenir compte de l’histoire de l’Humanité. Cette réflexion peut s’appliquer à l’échelle individuelle comme à l’échelle de la société.La civilisation humaine est au cœur de mon travail. Ma production artistique est en quelque sorte un état des lieux de la société, un travail de journaliste en somme. L’absurdité et les travers de la civilisation judéo-chrétienne me fournissent une matière inépuisable qui nourrit mon travail plastique.

Collection : Douce MIRABAUD

Douce MIRABAUD, sculptures, technique mixte (tissus, fil barbelé, bois, cheveux), collection Musée Art et Déchirure

Notice du catalogue Art et Déchirure 2017

“Est, Ouest, Nord, Sud. Mes sculptures sont l’équation du silence, de la patience et de la solitude. J’ai erré longtemps au cœur des villes. Le sens est venu après. Un jour j’ai porté mes errances urbaines vers d’autres bords, d’autres milieux pour découvrir les forêts, les montagnes, les océans. Ces longues marches se matérialisent au fil de mes récoltes. Je travaille avec les rebuts de la nature. Il y a des
souches, des racines, des algues, du tissu, des métaux, des os, des cheveux…Puis j’ai centré mes récoltes dans un monde tangible. Cela a donné naissance à des sculptures. J’ai alors quitté le spectacle vivant pour saisir dans mes mains mon propre langage. Mes errances et mes récoltes étaient le trésor silencieux d’une guérison. Je suis nomade, le monde résonne. J’éprouve aussi le paysage en créant des formes architecturales à grande mesure. Pour ces travaux je suis accompagnée, aidée, il m’arrive aussi de réaliser cela toute seule. La plupart du temps je travaille sans radio sans musique sans rien d’autre que le bruit de mes obsessions. Ce que je ramasse m’offre une vision.Puis elle se transforme en inspiration. Quelque chose se passe à la mesure de mes gestes et du temps, elle bouge, me remue. Je tente alors au mieux d’être à son écoute, d’être dans ces choses à priori mortes au cœur du vivant.”Est, Ouest, Nord, Sud. Mes sculptures sont l’équation du silence, de la patience et de la solitude. J’ai erré longtemps au cœur des villes. Le sens est venu après. Un jour j’ai porté mes errances urbaines vers d’autres bords, d’autres milieux pour découvrir les forêts, les montagnes, les océans. Ces longues marches se matérialisent au fil de mes récoltes. Je travaille avec les rebuts de la nature. Il y a des
souches, des racines, des algues, du tissu, des métaux, des os, des cheveux…Puis j’ai centré mes récoltes dans un monde tangible. Cela a donné naissance à des sculptures. J’ai alors quitté le spectacle vivant pour saisir dans mes mains mon propre langage. Mes errances et mes récoltes étaient le trésor silencieux d’une guérison. Je suis nomade, le monde résonne. J’éprouve aussi le paysage en créant des formes architecturales à grande mesure. Pour ces travaux je suis accompagnée, aidée, il m’arrive aussi de réaliser cela toute seule. La plupart du temps je travaille sans radio sans musique sans rien d’autre que le bruit de mes obsessions. Ce que je ramasse m’offre une vision.Puis elle se transforme en inspiration. Quelque chose se passe à la mesure de mes gestes et du temps, elle bouge, me remue. Je tente alors au mieux d’être à son écoute, d’être dans ces choses à priori mortes au cœur du vivant.”

http://doucemirabaud.blogspot.com/

“Comédienne ayant abandonné un métier-passion, Douce Mirabaud se consacre désormais, en autodidacte, à la création plastique. Ayant toujours aimé récupérer et manipuler les matériaux naturels, elle imagine des œuvres hors-les-normes, souvent dérangeantes, parfois agressives, toujours chargées d’un contenu émotionnel exacerbé. L’artiste travaille avec les rebuts de la nature : ronces tissées, bambous assemblés par des fils barbelés, os insérés dans des souches, racines brodées de ses propres cheveux.”
Notice du MANAS (extraits)

Collection : Simone LE CARRÉ-GALIMARD

Simone LE CARRÉ-GALIMARD (1912-1996), sans titre, sculpture totem technique mixte, 110 x 63 x 14 cm, collection Musée Art et Déchirure

Une biographie sur le site de la collection de l’Art Brut à Lausanne

Une biographie sur le site du Musée de la Création franche à Bègles

Un texte de Simone LE CARRÉ-GALIMARD sur le site de la Fabuloserie à Dicy

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