Home » artistes (Page 6)

Category Archives: artistes

Collection : Agnès MAITREJEAN et Laurent DESCOTILS

Agnès MAITREJEAN et DESCOTILS, Animaux volontaires, boîte animée, collection Musée Art et Déchirure

« (…) On travaille à fixer le fugitif, à cadrer le mobile, à donner de la couleur aux fantômes et de la matière à l’insaisissable. Le travail d’Agnès MaItrejean s’inscrit dans cet esprit. (…). Son travail ne montre ni ne démontre : il (…) donne l’idée que l’art comme la vie sont un jeu (…) même si c’est avec le sourire du chat d’Alice aux Pays des merveilles. »
O. Ponsard


« Impertinentes, inattendues, humoristiques, sont les qualités évidentes des «sculptures–machines» de ce duo d’artistes. Agnès Maitrejean et Laurent Descotils sont nés à Paris (…). Ils ont (…) créé, loin des modes, un monde très personnel, proche des gens, plein de vie et de fraicheur. Agnès dessine sur les planches en bois des personnages que Laurent découpe soigneusement à la scie sauteuse. Les motifs sont peints à l’acrylique, assemblés entre eux, trouvant leur place dans la composition. Des rouages reliés par des courroies impriment des mouvements aux sujets, par la magie de l’électricité. D’autres pièces se laisseront entraîner par une main énergique à l’aide d’une manivelle. La modernité évidente du travail de Maitrejean et Descotils allie néanmoins le charme désuet de l’art populaire, de l’art forain et des images d’Épinal. »
Antonio Saint Silvestre

Collection : Daniel ROGER

Daniel ROGER, Casemate, 2016, sculpture, papier et colle, collection Musée Art et Déchirure

Collection : Fabrice FOSSÉ

Fabrice FOSSÉ, sans titre, collection Musée Art et Déchirure

Collection : Michel GOUTEUX

Michel GOUTEUX, Allégorie du complexe de castration, collection Musée Art et Déchirure

Collection : Claude DORÉE

Claude DORÉE, Le Désespoir, huile sur toile, collection Musée Art et Déchirure

Collection : ANGELAK

ANGELAK, Mutisme, sculpture, bois et peinture, collection Musée Art et Déchirure

Collection : De Santesteban

De Santesteban, Dansons sous la pluie, collection Musée Art et Déchirure

Collection : Chong-Ran Park

Chong-Ran PARK, Boîte votive, 2017, technique mixte, collection Musée Art et Déchirure


Catalogue du Festival Art et Déchirure 2017 :

Chez Chong-Ran Park, les dessins comme les boîtes évoquent des cris rentrés. Avec patience et virtuosité, chaque pièce manifeste quelque chose de simple et tragique (…). Ses œuvres sont autant de petits autels livrés à la dévotion laïque d’une figure masculine et filiale pour les dessins, féminine et végétale pour les boîtes. Les motifs sont centrés, ajustés dans de savantes symétries de paperolles, à la manière des reliquaires minutieusement confectionnés autrefois par de pauvres nonnes vénérant leur dieu. La modestie des matières contrastent avec l’exubérance des formes architecturées, des dorures et des couleurs. Ces boîtes votives se veulent des intercessions sublimes et païennes entre notre monde et l’art (…). Derrière le merveilleux écran figé qui cache autant qu’il montre, pointent la distance diffuse de l’exil, la nostalgie des innocences perdues mais surtout l’hommage à une figure anonyme, mythifiée. « La femme de trente trois ans » ou « La convalescente » (traductions du coréen) sont des titres emblématiques d’œuvres où les divinités consacrées sont des femmes habituellement invisibles, humble jeune fille ou simple servante. Patiemment Chong-Ran Park peint et construit avec un raffinement obstiné un univers de tensions contenues, d’apaisement, qu’elle enclôt dans le silence de célébrations à la fois grandioses et discrètes.

Collection : Danielle LE BRICQUIR

Danielle LE BRICQUIR expose en France et à l’étranger. Son œuvre figurative et féérique est un hymne à la poésie et s’inspire des légendes celtes, réminiscences de son enfance bretonne


Notice du nouvel accrochage (novembre 2023) :
Le Chant de la liberté. Une allégorie ? L’air, l’eau, le feu… mais de terre ici point ? Ou bien une histoire simple : un poisson aimait un oiseau, et l’oiseau aimait ce poisson ? Chacun sait ça : les oiseaux nagent et les poissons volent. La liberté, c’est viser l’impossible, et il se pourrait que cela rende heureux.
« Je rends visible ce qui ne l’est pas, dit-elle. Dans ma peinture, l’imagination, la métamorphose des formes et l’amour de la couleur célèbrent une fête baroque, un hymne à la vie très personnel. Oeuvre de fiction, j’y convoque la magie de mon enfance, telle une force de libération que j’associe à la nostalgie de mes origines et aux contes celtes, dont les images se mêlent aux visions de lointaines cultures. »

André ROBILLARD écrit son enfance

André ROBILLARD est né en 1931. Il a été placé en 1939 dans l’École de Perfectionnement annexée à l’hôpital psychiatrique de Fleury-les-Aubrais dans le Loiret par son père, garde-chasse en forêt d’Orléans.

Planches extraites de André Robillard, coll. « Rencontres » avec Lucas Djaou, Éditions Lucas Djaou, Paris, 2017