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Collection : Ismaël MAURAY


« Né à Caen en 1973, Ismaël MAUREY, grandit dans la campagne Normande. Il vit avec pour voisins animaux et arbres. Les années sont bercées par le rythme des saisons, le rituel de l’abattage à l’automne, cochon, volailles, moutons et autres (…). Tristes sujets que ces os, ces carcasses, ces corps et ces souches ? Carcasse, os, souche, crâne, certes ce sont les vestiges d’une vie maintenant disparue qu’à l’ordinaire on oublie ou ne veut pas voir, mais ce sont de multiples prétextes à parler d’ombres, celles qui éclairent, décrivent, organisent et font surgir le relief pour vous proposer un rêve : celui de votre lecture. Avec le corps humain, Ismaël MAUREY, montre une lecture de notre condition d’aujourd’hui. Les corps sont torturés, obèses, maigres et les visages ne sont que cri et douleur. »
extrait de la notice biographique du site d’Ismaël MAURAY
Collection : Agnès MAITREJEAN et Laurent DESCOTILS


« (…) On travaille à fixer le fugitif, à cadrer le mobile, à donner de la couleur aux fantômes et de la matière à l’insaisissable. Le travail d’Agnès MaItrejean s’inscrit dans cet esprit. (…). Son travail ne montre ni ne démontre : il (…) donne l’idée que l’art comme la vie sont un jeu (…) même si c’est avec le sourire du chat d’Alice aux Pays des merveilles. »
O. Ponsard
« Impertinentes, inattendues, humoristiques, sont les qualités évidentes des «sculptures–machines» de ce duo d’artistes. Agnès Maitrejean et Laurent Descotils sont nés à Paris (…). Ils ont (…) créé, loin des modes, un monde très personnel, proche des gens, plein de vie et de fraicheur. Agnès dessine sur les planches en bois des personnages que Laurent découpe soigneusement à la scie sauteuse. Les motifs sont peints à l’acrylique, assemblés entre eux, trouvant leur place dans la composition. Des rouages reliés par des courroies impriment des mouvements aux sujets, par la magie de l’électricité. D’autres pièces se laisseront entraîner par une main énergique à l’aide d’une manivelle. La modernité évidente du travail de Maitrejean et Descotils allie néanmoins le charme désuet de l’art populaire, de l’art forain et des images d’Épinal. »
Antonio Saint Silvestre
Collection : Fabrice FOSSÉ
Collection : Michel GOUTEUX

Collection : ANGELAK

Collection : De Santesteban

Collection : Danielle LE BRICQUIR


Danielle LE BRICQUIR expose en France et à l’étranger. Son œuvre figurative et féérique est un hymne à la poésie et s’inspire des légendes celtes, réminiscences de son enfance bretonne
Notice du nouvel accrochage (novembre 2023) :
Le Chant de la liberté. Une allégorie ? L’air, l’eau, le feu… mais de terre ici point ? Ou bien une histoire simple : un poisson aimait un oiseau, et l’oiseau aimait ce poisson ? Chacun sait ça : les oiseaux nagent et les poissons volent. La liberté, c’est viser l’impossible, et il se pourrait que cela rende heureux.
« Je rends visible ce qui ne l’est pas, dit-elle. Dans ma peinture, l’imagination, la métamorphose des formes et l’amour de la couleur célèbrent une fête baroque, un hymne à la vie très personnel. Oeuvre de fiction, j’y convoque la magie de mon enfance, telle une force de libération que j’associe à la nostalgie de mes origines et aux contes celtes, dont les images se mêlent aux visions de lointaines cultures. »
André ROBILLARD écrit son enfance
André ROBILLARD est né en 1931. Il a été placé en 1939 dans l’École de Perfectionnement annexée à l’hôpital psychiatrique de Fleury-les-Aubrais dans le Loiret par son père, garde-chasse en forêt d’Orléans.
Planches extraites de André Robillard, coll. « Rencontres » avec Lucas Djaou, Éditions Lucas Djaou, Paris, 2017



Collection : Migas CHELSKY

Notice du catalogue du Festival Art et Déchirure 2019 :
MA DÉMARCHE
Je viens du collage et pour cette raison, je me sens bien plus à l’aise à devoir rassembler et ordonner des éléments épars dans une composition esthétique qu’à démarrer un tracé sur une toile immaculée (pratique que j’adopte pourtant avec mes dessins que j’entreprends toujours de manière aléatoire).
J’aime les amoncellements de vieux éléments (objets qui ont vécu ou détritus émouvants), les boîtes à trésors, les greniers, les brocantes, voire les poubelles.
Je suis fasciné par les matières fatiguées, patinées : la ferraille attaquée par la rouille (qui donne des couleurs si extraordinaires !), le bois, le cuir etc.
Quand je réalisais mes photomontages, je puisais dans des piles de revues, des boîtes de photos ou de morceaux de photos classés arbitrairement par thèmes ou par couleurs, des éléments que je tentais de rapprocher pour qu’il se passe quelque chose au niveau du sens et de l’esthétique. Cela se faisait en suivant une idée ou en la recherchant.
Aujourd’hui, je fabrique des maisons délabrées, abandonnées, isolées sur et avec du carton ondulé. J’aime ce matériau pour sa « générosité » : sa matière et ce qu’il m’offre quand il est dénudé, lacéré, froissé, percé… et puis il y a de la dérision dans ce carton !
A côté des maisons, je crée des êtres hybrides avec mes dessins, des personnages grotesques composés de bric et de broc avec mes figurines et mes masques assemblés de matériaux divers.
Je travaille sur des thèmes que j’essaie d’explorer à la frontière de la réalité et de l’imaginaire en adoptant, au départ, des images simples enfantines comme les bonshommes, les maisons, les arbres…
Ambiance estivale : Francis Marshall
L’été, les vacances…



La mémoire solaire, pleine des souvenirs des jours heureux, des heures radieuses de l’enfance, de la mer, du cirque installé au bout du champ, des lumières si particulières de l’été dans le Cotentin : une peinture presque photographique, comme des clichés polaroid ou comme ces paysages qu’on pouvait contempler dans les compartiments des trains dans les années soixante. À la recherche du temps perdu.

