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Yearly Archives: 2023

2021 : le temps de la “minute singulière” (3)

La minute singulière

Épisode 3 : Caroline DAHYOT (7 avril 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

2021 : le temps de la “minute singulière” (2)

La minute singulière

Épisode 2 : Bernard NICOLAS (31 mars 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

2021 : le temps de la “minute singulière” (1)

La minute singulière

Épisode 1 : Catherine LEGRAND (24 mars 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

Alain LACOSTE : artiste singulier

Une vidéo de Patrice VELUT pour le Musée de la Création Franche à Bègles – 2020

Alain LACOSTE (1935-2022) est bien représenté dans le nouvel accrochage de la collection du Musée Art et Déchirure visible jusqu’au mois de mars 2024.

Instagram : la page qui compte

Le musée qui accueille

Le musée est ouvert mercredi, samedi et dimanche de 14 h à 17 h.
Bonne visite !

Automne – hiver : le temps de la collection

Le Musée Art et Déchirure le soir – photographie de Henri LOUIS

UN ART SINGULIER

L’art singulier regroupe des formes d’expression issues du monde du trouble mental, de la marge, de la déchirure de l’être, mais c’est aussi l’art des autodidactes inspirés, des bricoleurs “hors les normes”, des bidouilleurs de l’improbable. Certains y ont consacré une vie entière, d’autres furent des comètes dans la constellation : chacun sa trajectoire. Mais la question, souvent posée, est celle de la cohérence de cet art, du plus petit dénominateur commun entre toutes ces créations, tous ces parcours disparates.

Notre réponse est de dire que l’art singulier n’est pas un “mouvement” artistique qui serait défini par des normes artistiques, mais plutôt une famille incertaine et mouvante : celle des “sans-papiers” du monde de l’art, le monde des parcours atypiques.

L’art singulier, c’est la foire des différences, c’est un doute créatif, un besoin de faire et d’aller, sans qu’on sache où ni pourquoi : envie, nécessité, obsession, pulsion, et plaisir aussi.

MONTRER LA COLLECTION

La collection du Musée Art et Déchirure est exceptionnelle. Elle rassemble plus de 300 œuvres acquises ou offertes par plus de 100 artistes au cours des 30 années d’existence du festival Art et Déchirure, imaginé et lancé en 1989 par Joël DELAUNAY.

Cette collection est à la fois la mémoire de cette aventure humaine et culturelle sans équivalent en France et un legs fait aux générations futures. Après la réouverture du musée en mars 2023 et l’exposition-rétrospective de l’œuvre d’André ROBILLARD (mars-septembre 2023), Joël DELAUNAY a donné carte blanche à Corinne GRABER (traductrice de Kurt SCHWITTERS) pour concevoir le nouvel accrochage de cette collection dans la grande salle du musée.

Elle a choisi de privilégier le dialogue entre les œuvres, la musique des couleurs et le rythme des formes et des matières. Les rapprochements sont intuitifs et sans esprit de système, sans chronologie particulière. Chaque visiteur construira sa lecture de la proposition : ici la sensation prime sur l’analyse, mais elle ne l’interdit pas. Bonne visite à vous !

Jean-François Guillou

Accrochage de la salle 2 – scénographie de Corinne GRABER

Collection : Cécile PARIS

Cécile PARIS, sans titre, 2014, céramique, 63 x 24 x 24 cm, collection Musée Art et Déchirure

Cécile PARIS a participé au festival Art et Déchirure en 2014 et en 2017.

Notice “Cécile PARIS” sur le site de Campagn’Art-Centre reine Fabiola (Belgique) :

“Cécile est née le 23 mars 1974.
Elle est arrivée à Campagn’Art en 2007 et travaille toute la semaine à l’atelier dessin.
Solitaire dans son travail, Cécile est très attachée à son matériel. Chaque jour elle prend soin de ranger et de mettre, à l’abri des autres artistes, tous ses pinceaux, crayons et pastels.
Elle choisit des thèmes par coup de cœur et réalise des séries, en passant des animaux eux fleurs.
Le format n’a pas d’importance et deux styles s’opposent : soit elle recouvre le support choisi de grands aplats très colorés sertis de larges traits noirs, soit elle crée des petits motifs graphiques juxtaposés.
Devenue une habituée de Campagn’Art, Cécile s’adonne aussi à la céramique. Elle jongle maintenant avec les différentes techniques, selon ses envies, ses humeurs, et passe de la réalisation de plaques décorées à celle de vases de grande envergure. Son travail est bouillonnant et minutieux.”

Collection : Jean-Pierre FRUIT

Jean-Pierre FRUIT, Les Trois Éléments, 2014, collages et acrylique sur toile, collection Musée Art et Déchirure

Jean-Pierre FRUIT, artiste peintre rouennais, présent au festival Art et Déchirure de 2014 et présent dans la collection du Musée Art et Déchirure.

Extrait du catalogue du Festival Art et Déchirure de 2014 :
“L’observation des éléments de la nature, minéraux, animaux et surtout végétaux, nourrit régulièrement mon travail. J’en tire une libre interprétation, souvent tournée vers le symbolique et le fantastique, pour laquelle je laisse à l’observateur le soin de choisir sa propre vision. l’utilise divers procédés techniques, habituels chez les artistes plasticiens : dessin, gravure, pastel, peinture… Il est toutefois une approche particulière, à laquelle je reviens régulièrement : je collecte des objets tirés de la nature, végétaux, minéraux, animaux (ossements, coquillages…) à partir desquels je procède à des collages, associés à la peinture, qui se présentent sous la forme de bas-reliefs, de bannières, de volumes. Ces compositions redonnent ainsi une apparence de vie à des éléments morts, une sorte de travail d’embaumement, qui joue aussi sur le thème ancien des “Vanités”. C’est ce type particulier d’approche plastique, assimilable à une forme d’Art brut, que je présente ici pour le festival Art et déchirure 2014.”
Jean-Pierre FRUIT

Collection : Frank PAULIN

http://www.frankpaulin.fr/FRANK_PAULIN/Accueil.html

Frank PAULAIN, Portrait.

Catalogue du Festival Art et Déchirure 2019

FRANK PAULIN
(1959-2010) Il grandit dans une famille d’artistes. Très jeune il se tourne vers la gravure, le dessin, la peinture. Après les études secondaires, il fera une brève expérience aux Beaux-Arts de Paris. C’est dans son atelier, en autodidacte, qu’il testera jour et nuit différentes techniques (crayon, fusain, huile, encre de chine…) sur différents supports (papier, carton, bois, toiles…) créant ses couleurs à base de pigments bruts. Peintre très productif, inspiré et à l’écoute du monde dans lequel il vit, il donne naissance à des personnages hauts en couleurs, déstructurés, qui nous interrogent, nous charment et nous dérangent parfois. Il fige sur la toile des instants avec une tendresse et une lucidité féroce. Il travaille sur le cadrage, sur l’absurde et nous laisse des œuvres, jamais tièdes, à découvrir, à apprivoiser, à s’approprier.