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Yearly Archives: 2023
Collection : Anna MURGIA
Anna MURGIA au festival Art et Déchirure :
https://www.rivaisjeanine.com/retour-sur-un-quart-de-siecle-d-ecriture/art-et-d%C3%A9chirure-2002/
Lors de la précédente biennale (2000), Anne Murgia avait proposé des œuvres de tricots, formes polychromes déstructurées, lancées sans relâche en des troncs et des branches torturés par de grands vents, et dans lesquels des personnages apparaissaient en filigrane.
Cette année (2002), la même composition découpée se retrouvait sur ses encres de trois couleurs, rouge, ocre et bleu, aux entrecroisements labyrinthiques noirs, générateurs ici d’une tour penchée ornée de fleurs stylisées ; là d’une sorte de monstre marin sinuant dans des surfaces répétitives ; ailleurs un petit personnage aux yeux vairons d’être dans deux « espaces »à la fois, modestement drapé dans une cape dont la traîne se perd en un foisonnement de petits points noirs comparables à des notes de musiques qui danseraient sur des portées aléatoires…
De sorte que l’artiste semble affectionner ce monde à la fois si anarchique et si géométriquement contrôlé, dont les découpages enlèvent aux êtres qui les hantent toute réalité (au sens humain, bien sûr !) et les rendent difficiles à appréhender dans leur entièreté !
Jeanine RIVAIS
Collection : FEUG
Notice du catalogue du festival Art et Déchirure 2016
FEUG artiste autodidacte rouennais d’origine honfleuraise.
Je me présente comme un peintre/ouvrier, cela s’explique par le fait que je ne vis pas encore de ma peinture et que je survis grâce à de petits boulots.
Ma peinture s’articule autour de phrases choc et autres slogans tel que: « L’homme est un mouton » qui est au centre de mon travail, “peintre/ouvrier en parfait état de marche », « Alea jacta est », « Les cravates ont remplacé les couronnes », « La guerre est le propre de l’homme » etc, qui reflètent un monde au bord du gouffre, en plein bouleversement.Mon travail met en avant la nature bipolaire de l’être humain, la dualité humaine.« Un bien pour un mal , un mal pour un bien », le « Cercle vicieux », le « Sisyphus syndrom » et l’acronyme H.E.U.M qui signifie « l’homme est un mouton » sont quelques un de mes slogans qui jalonnent ma peinture. Ils expriment le fait que l’homme reproduise inlassablement les mêmes erreurs du passé, sans tenir compte de l’histoire de l’Humanité. Cette réflexion peut s’appliquer à l’échelle individuelle comme à l’échelle de la société.La civilisation humaine est au cœur de mon travail. Ma production artistique est en quelque sorte un état des lieux de la société, un travail de journaliste en somme. L’absurdité et les travers de la civilisation judéo-chrétienne me fournissent une matière inépuisable qui nourrit mon travail plastique.
Collection : Douce MIRABAUD
Notice du catalogue Art et Déchirure 2017
“Est, Ouest, Nord, Sud. Mes sculptures sont l’équation du silence, de la patience et de la solitude. J’ai erré longtemps au cœur des villes. Le sens est venu après. Un jour j’ai porté mes errances urbaines vers d’autres bords, d’autres milieux pour découvrir les forêts, les montagnes, les océans. Ces longues marches se matérialisent au fil de mes récoltes. Je travaille avec les rebuts de la nature. Il y a des
souches, des racines, des algues, du tissu, des métaux, des os, des cheveux…Puis j’ai centré mes récoltes dans un monde tangible. Cela a donné naissance à des sculptures. J’ai alors quitté le spectacle vivant pour saisir dans mes mains mon propre langage. Mes errances et mes récoltes étaient le trésor silencieux d’une guérison. Je suis nomade, le monde résonne. J’éprouve aussi le paysage en créant des formes architecturales à grande mesure. Pour ces travaux je suis accompagnée, aidée, il m’arrive aussi de réaliser cela toute seule. La plupart du temps je travaille sans radio sans musique sans rien d’autre que le bruit de mes obsessions. Ce que je ramasse m’offre une vision.Puis elle se transforme en inspiration. Quelque chose se passe à la mesure de mes gestes et du temps, elle bouge, me remue. Je tente alors au mieux d’être à son écoute, d’être dans ces choses à priori mortes au cœur du vivant.”Est, Ouest, Nord, Sud. Mes sculptures sont l’équation du silence, de la patience et de la solitude. J’ai erré longtemps au cœur des villes. Le sens est venu après. Un jour j’ai porté mes errances urbaines vers d’autres bords, d’autres milieux pour découvrir les forêts, les montagnes, les océans. Ces longues marches se matérialisent au fil de mes récoltes. Je travaille avec les rebuts de la nature. Il y a des
souches, des racines, des algues, du tissu, des métaux, des os, des cheveux…Puis j’ai centré mes récoltes dans un monde tangible. Cela a donné naissance à des sculptures. J’ai alors quitté le spectacle vivant pour saisir dans mes mains mon propre langage. Mes errances et mes récoltes étaient le trésor silencieux d’une guérison. Je suis nomade, le monde résonne. J’éprouve aussi le paysage en créant des formes architecturales à grande mesure. Pour ces travaux je suis accompagnée, aidée, il m’arrive aussi de réaliser cela toute seule. La plupart du temps je travaille sans radio sans musique sans rien d’autre que le bruit de mes obsessions. Ce que je ramasse m’offre une vision.Puis elle se transforme en inspiration. Quelque chose se passe à la mesure de mes gestes et du temps, elle bouge, me remue. Je tente alors au mieux d’être à son écoute, d’être dans ces choses à priori mortes au cœur du vivant.”
http://doucemirabaud.blogspot.com/
“Comédienne ayant abandonné un métier-passion, Douce Mirabaud se consacre désormais, en autodidacte, à la création plastique. Ayant toujours aimé récupérer et manipuler les matériaux naturels, elle imagine des œuvres hors-les-normes, souvent dérangeantes, parfois agressives, toujours chargées d’un contenu émotionnel exacerbé. L’artiste travaille avec les rebuts de la nature : ronces tissées, bambous assemblés par des fils barbelés, os insérés dans des souches, racines brodées de ses propres cheveux.”
Notice du MANAS (extraits)
Les ogres et les poupées
Vous ne verrez pas les ogres, mais vous saurez qu’ils sont là.
Collection : Claire Lancien (2)
Diane au bain ou Suzanne et les vieillards ? Une figure baconienne et un fond qui incite à la paréidolie : à explorer.
Henri LOUIS au M.A&D : #1 Martine SERRANO
Henri LOUIS, photographe, est passé au M.A&D dimanche 12 novembre 2023.
Il découvrait la collection. Il nous offre de partager sa visite.
#1 : Martine SERRANO